Aquarelle
La dialectique des couleurs
« Les couleurs dans un tableau sont comme les vers dans une poésie » Nicolas Poussin.
Choix d'une harmonie de couleurs : palette. Palette réduite.
La dialectique des couleurs dans la peinture ou les théories personnelles que se bâtissent les peintres pour appréhender les couleurs.
- La théorie-doctrine de Goethe. Les bases rationnelles de cette théorie ne m’apparaissent pas clairement. On peut faire le pont avec la théorie colorimétrique.
- La doctrine d'André Lhote. Une couleur dominante, une secondaire, une troisième
- La "singularité" de Dufy. La perception des formes des valeurs est disjpointe de la perception des couleurs
- La "singularité" de Lapicque... inversion de la perspective des couleurs, les froides sont devant (avancent), les chaudes sont derrière (reculent)
- Les considérations de Braquemont difficile à comprendre (rationalité ? rigueur).
Perspective des couleurs
Les couleurs chaudes « avancent » les couleurs froides « reculent ». Déjà énoncé par Léonard de Vinci. Très subjectif. Vrai, si on s’en persuade. Lapicque prend le contre-pied de cette théorie.
La théorie des contrastes de Johannes Itten.
Modelés et contrastes par les couleurs (Itten). Importance des contrastes pour le peintre, le dessinateur. Augmenter la sensation. Itten répertorie diverses modalités pour réaliser les contrastes :
- contraste de teinte (de la couleur en soi)
- contraste de valeur ou d’intensité (clair-obscur)
- contraste de « chaleur » (teintes chaudes - teintes-froides)
- contraste des complémentaires
- contraste de saturation (couleur vive – même couleur terne)
- contraste simultané (couleur saturée – gris)
- contraste de quantité
Certaines modalités se recouvrent. Les appellations des contrastes ont été modifiées pour correspondre à notre langage actuel au risque de s’éloigner un peu des prescriptions de Itten. Itten s’appuie sur une théorie colorimétrique pas très à jour, même à son époque.